Lorsqu'il apprend que son ami Gussie Fink-Nottle est fiancé à Madeline Bassett, Bertie est plutôt content. Et ce même si elle n'est autre que la fille de ce cher Sir Watkyn Bassett, gentleman peu scrupuleux et grand ennemi de l'oncle de Bertie. Mais quand Madeline se met en tête de transformer Gussie en végétarien, Bertie, accompagné de l'inébranlable Jeeves, va se rendre à Totleigh Towers, la résidence des Bassett, pour une mission de secours qui ne va se dérouler comme prévu.
"Il n'y a que deux sortes de lecteurs de Wodehouse, affirmait un critique anglais, ceux qui l'adorent et ceux qui ne l'ont pas lu." Gageons que ces derniers vont découvrir avec enthousiasme cette nouvelle aventure de Bertram Wooster, dit Bertie, jeune aristocrate désoeuvré et doué d'une intelligence nettement inférieure à la moyenne, qui a le don de se fourrer dans des situations inextricables dont son génial valet, Jeeves, a l'inoxydable talent de le sortir !
On dit : ces Petites Dames ! pourquoi ne dirait-on pas ces Petits Messieurs ! pour désigner ces désoeuvrés élégants, raffinés, besogneux, cyniques, que l'on rencontre dans toutes les capitales du monde, et, il faut oser le dire, surtout à Paris. Vrais frères des Petites Dames, ils usent des mêmes moyens qu'elles emploient pour satisfaire les convoitises d'une vie oisive et vaniteuse. Donc tel métier, tel nom, sauf la différence du féminin au masculin.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
Si vous ne craignez pas un orgasme littéraire, ouvrez ce livre et régalez-vous !
Il existe nombre de livres dont vous êtes le héros, mais aucun dont vous êtes l'héroïne.
C'est chose réparée avec Pleine lune.
Vous voilà l'héroïne, drôle et libérée, au cours d'une nuit où tout est permis.
Au diable les trolls et l'heroic fantasy, bienvenue à la fête et l'amour libre.
Maîtresse du jeu, vos rencontres seront déterminées par les choix que vous ferez au fil des pages, pour de nombreuses possibilités coquines à explorer.
Goûtez au bonheur de sortir, suivre un homme, séduire des femmes, et esquivez les déconvenues (ex collant, MST, jouisseur précoce...)
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Bertie Wooster, jeune aristocrate londonien, s'est pris de passion pour le banjo. Cette nouvelle lubie est loin de plaire à Jeeves, son fidèle majordome, et encore moins à ses voisins exaspérés. Contraint de déménager, Bertie se retire avec son instrument chéri dans un cottage de la campagne anglaise, chez son ami le baron Chuffnell. Les choses se compliquent quand le jeune homme y retrouve son ex fiancée, Pauline, dont Chuffnell est tombé fou amoureux. D'imbroglios en quiproquos, la situation déjà fort embarrassante dégénère. Heureusement, Jeeves veille au grain et sauvera, comme toujours, Wooster de la catastrophe... Humour british et loufoquerie sur fond de vieille Angleterre où la campagne est loin d'être bucolique : un opus à consommer sans modération. Traduit de l'anglais par Benoît de Fonscolombe
Dans un petit studio mal chauffé de Lyon, Sophie, une jeune chômeuse, est empêtrée dans l'écriture de son roman. Elle survit entre petites combines et grosses faims. Certaines personnes vont charitablement l'aider, tandis que son ami Hector, obsédé sexuel, et Lorchus, son démon personnel, vont lui rendre la vie plus compliquée encore. Difficile de ne pas céder à la folie quand s'enchaînent les péripéties les plus folles.
Après la mélancolie de La condition pavillonaire, Sophie Divry revient avec un roman improvisé, interruptif, rigolo, digressif, foutraque, intelligent, émouvant, qui, sur fond de gravité, en dit long sur notre époque.
Sophie Divry est née en 1979 à Montpellier. Elle vit actuellement à Lyon. Après La Cote 400, traduit en cinq langues, et le succès de La condition pavillonnaire, Quand le Diable sortit de la salle de bain est son quatrième roman.
Chaque année, un milliard de touristes parcourent le monde. En 2020, ils seront un milliard et demi à vous assommer avec leur récit de voyage. " C'est à mourir de rire. Je l'ai lu d'une traite en Belgique où je donnais une tournée de quatre-vingts conférences sur mes voyages. " Sylvain Tesson
Chaque année, un milliard de touristes parcourent le monde. En 2020, ils seront un milliard et demi à vous assommer avec leur récit de voyage.
Depuis toujours, l'art de voyager se confond avec l'art de raconter ses voyages. Autrement dit avec l'art d'ennuyer ses proches en étalant son bonheur ou en se faisant passer pour un aventurier.
Hier, cela se faisait lors de soirées diapositives. Aujourd'hui, grâce aux réseaux sociaux, il est possible d'inonder ses contacts sous un flot continu de commentaires, photos et vidéos. Notre capacité à assommer avec nos récits de vacances est devenue sans limite.
C'est à cet art subtil, puisant dans un savoir-faire ancestral, que nous initie Matthias Debureaux dans ce manuel à l'ironie mordante qui se moque de tous nos travers de touristes. Un petit texte au style raffiné et à l'humour corrosif.
Ce sommet de l'humour anglais a enthousiasmé des générations de lecteurs, et a inspiré à un critique ce commentaire définitif : " Il n'y a que deux sortes de lecteurs de Wodehouse, ceux qui l'adorent et ceux qui ne l'ont pas lu. "
" Malgré ses efforts pour surpasser son maître d'hôtel, le célèbre Jeeves, Bertram Wooster, le narrateur, ne parvient guère à aider les invités de sa tante, à réconcilier les fiancés brouillés ni à obtenir du timide éleveur de tritons qu'il déclare ses tendres sentiments pour une larmoyante jeune fille sensible à la beauté des étoiles. Une fois encore, l'intervention de Jeeves s'avère donc indispensable et efficace. L'humour de P. G. Wodehouse réside pour l'essentiel dans les contrastes qu'il sait créer : les formules les plus stéréotypées de la conversation courante sont utilisées dans un contexte inhabituel ; plus généralement, la disproportion entre les faits racontés, souvent anodins, et la manière de les présenter comme s'il s'agissait d'une véritable épopée suscite l'intérêt amusé du lecteur qui se laisse entraîner dans un tourbillon de rebondissements parfois farfelus, mais toujours distrayants. "
F. Monnanteuil, Les Livres
Quand Jeeves part en vacances, Bertie, le narrateur, et " Hareng-Saur ", son ami, connaissent les pires difficultés ! Pourtant, un séjour chez une vénérable ancêtre, la tante Dahlia de Brinkley Court, semblait devoir remédier à cette terrible absence, mais, fiançailles rompues, menace de procès en diffamation, perte de travail, tout accable les jeunes gens. Ajoutez à ces " légers ennuis ", selon Jeeves, la présence d'un psychiatre déguisé en maître d'hôtel, un faux vol, un imbroglio de prénoms de prétendants américains à la main de la fille du redoutable directeur d'école préparatoire... Voilà un Jeeves qui ne décevra pas les admirateurs de Wodehouse !
Lire Thurber est un malicieux plaisir : cet écrivain et dessinateur - qui fut l'un des grands talents et l'un des piliers du prestigieux New Yorker - a un sens considérable du dialogue et de la repartie. L'écriture est fluide, nette, souple, et le ton fantaisiste et désinvolte. D'une redoutable clairvoyance, le caricaturiste, quand il écrit, fait mouche.La Vie secrète de Walter Mitty en est le parfait exemple : ce recueil de vingt-trois nouvelles et six fables animalières présente des personnages fantasques et naïfs empêtrés dans des situations d'une comique absurdité. Tel Walter Mitty, le héros de la nouvelle-titre, classique de la littérature américaine, qui après avoir roulé en silence jusqu'à Waterbury et déposé sa femme chez le coiffeur, part faire quelques courses et se jette dans des divagations toutes plus loufoques les unes que les autres. Devenant tour à tour capitaine de navire, médecin ou tireur d'élite, il nous place en témoin privilégié de ses vies secrètes.
Les héros de Dominique Potard ne sont jamais à court d'imagination quand il s'agit de reprendre du service et de se mettre des aventures plein le gosier. Ils trinquent une dernière fois à l'avenir - c'est toujours ça de pris et, sous la plume affûtée de l'auteur, nous entraînent dans une course-poursuite mémorable.
Où l'on retrouve nos héros de comptoir à la poursuite du funambulesque Clint Eastwood. Echappé du Port de la Mer de Glace à Val-Misère, il a été aperçu pour la dernière fois par un guide et ses clients alors qu'il s'engageait, en rappel et en costume de bain, dans le moulin de la Mer de Glace, puits terrifiant creusé par les eaux de fonte à la surface du célèbre glacier. Pour l'occasion, ils s'entichent d'un redoutable athlète du zinc, Séraphin, spéléologue dans sa lointaine jeunesse, et qui va s'avérer plus prompt à descendre les goulots vinasseux que les goulets verglacés.
Un panier de linge sale toujours plein, trois rejetons aussi adorables qu'accaparants, une collègue de bureau acariâtre, un emploi du temps saturé jusqu'à l'asphyxie... c'en est trop, Clémentine est à bout ! À 38 ans, la pauvre mère de famille tombe de haut, elle qui rêvait d'être une maman parfaite. Assaillie par une charge mentale écrasante, elle se rend à l'évidence : il est grand temps pour elle de se ressourcer.
Les catastrophes écologiques ont eu raison de la civilisation humaine. Les rares survivants se sont organisés en une micro-société quiveut rejeter les erreurs du passé.
Dans cette communauté sans Dieu, sans technologie, où l'homme est mis sur le même plan que les animaux, Narval et sa soeur Lophura trouvent un message secret laissé par leur
mère disparue : « ilasouffertsousponcepilate ». Traqués pour leur découverte par les dirigeants de la tribu, ils se lancent alors, en compagnie de leur désopilant ami Marlin,
dans une quête aussi épique que spirituelle.
Viscéralement libertaire et joyeusement iconoclaste... Le pèlerinage de Compostelle comme vous ne l'avez jamais vu. Pantalon à grosses côtes et sac au dos, Étienne n'hésite pas à se sacrifier pour suivre le pèlerinage qui, de Vézelay à Compostelle, perpétue selon lui l'archaïsme de la pensée et la soumission au destin. Appuyé à son bâton de pèlerin, il a plus d'un tour dans sa besace pour approcher au plus près les corps croyants de cette vaste communauté en marche. Le constat est hilarant : la chair est faible, on s'en doutait, mais elle est tout sauf triste...
Un curé de campagne qui claque la porte de l'Église, une vieille religieuse qui découvre un trésor, un nostalgique des temps anciensqui s'improvise zouave pontifical, un pape
qui se confesse, une militante d'extrême gauche invitée à la messe... Des personnages hauts en couleur pour deshistoires pleines d'humour, de générosité et de profondeur.
Quand Samuel Favre, journaliste athée à l'affût du scandale, décide d'enquêter sur l'église Saint-Hugues, il ne s'attend pas à tomber sur un microcosme si divers... et divisé. Pourtant, le bon père Luc travaille à un grand plan de réforme missionnaire, censé donner un souffle nouveau à sa paroisse. Mais le vent va se mettre à souffler plus fort que prévu... et dans des directions que personne n'attendait.
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Lorsque Sophie, célibataire de 32 ans, se retrouve obligée de garder ses quatre
neveux pendant une semaine, c'est un peu la panique ! Totalement démunie, la jeune tante
découvre à ses dépens que l'éducation ne s'improvise pas. Aidée par des amis facétieux, experts aussi bien
en neurosciences qu'en pédagogies alternatives comme. Montessori, elle va apprendre à éduquer dans l'amour,
avec bienveillance et cohérence.
Un roman plein d'humour qui nourrit une réflexion équilibrée, profonde et inspirante sur l'éducation.
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Ayant achevé sa vie terrestre, Marie-Lou parvient au
seuil du Paradis. Elle y fait aussitôt les rencontres
les plus inattendues, du bon saint Pierre aux
démons menaçants, en passant par les fonctionnaires
célestes et la foule bigarrée de la salle d'audience : l'heure
de son jugement vient de sonner.
Pendant ce temps, Mélusine, sa petite-nièce chérie, assiste
à son enterrement...
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Devant le succès de ses compatriotes écrivains, dont les polars se vendent par millions et sont adaptés à Hollywood, le dessinateur suédois Henrik Lange a décidé d'écrire et d'illustrer un précis d'écriture de polar ironique et décalé.
" Il n'y a que deux sortes de lecteurs de Wodehouse, affirmait un critique anglais, ceux qui l'adorent et ceux qui ne l'ont pas lu. " Gageons que la France va redécouvrir avec enthousiasme ce monde éternel rempli de filles énergiques, d'oncles dociles, de tantes redoutables, de pairs excentriques et de baronnets transis que domine la figure inoubliable de Jeeves, le butler irremplaçable, le gentleman des gentlemen, à la puissance cérébrale sans limites... et aux cocktails infaillibles contre les chagrins d'amour et les gueules de bois. Pelham Grenville Wodehouse (1881-1975) est l'auteur de 90 livres, d'un millier d'articles, de 19 pièces de théâtre, et des chansons de 33 comédies musicales de Jérôme Kern, Cole Porter, Ira Gershwin...
Guy Bedos est réputé pour ses phrases cinglantes, ses piques redoutables. Sur scène, à l'écran, dans ses écrits ou lors de ses interviews, il a toujours refusé la langue de bois, tirant sur tout ce qui le dérangeait, avec discernement et efficacité.
300 de ses réparties parmi les plus féroces et les plus pertinentes sont réunies et analysées dans la tradition de la collection « Le Petit... illustré par l'exemple ».
Pour mieux les comprendre et, donc, pour mieux les apprécier. Du Bedos tel qu'en lui-même : brillant et cinglant.
Je me donne un mal fou pour être antipathique, et j'ai du mal. Mais je m'accroche. (Apostrophes, Antenne 2, 12 mars 1976)
Berlusconi est un enfoiré... Je n'en voudrais pas pour garder mes enfants. Surtout pas ma fille...
(Sept sur sept, TF1, 5 décembre 1993)
Si on devait arrêter tous les chanteurs que je n'aime pas, il y aurait de la place pour se garer.
(Polémiques, Antenne 2, 17 novembre 1996)
Mon moteur c'est de pouvoir, le plus longtemps possible, faire chier les cons. (Adieu, je reste,
France 2, 17 septembre 2004)
Moi, je suis un tank. Je roule sur tout le monde mais je ne roule pour personne. (Le Nouvel Observateur, 10 janvier 2002)
Biographe de Michel Audiard, Philippe Durant a aussi commis des ouvrages sur Belmondo, Gabin, Ventura et consorts. Il est également l'auteur du Petit Audiard illustré par l'exemple ou du Petit Jean Yanne illustré par l'exemple, tous deux parus chez Nouveau Monde éditions.
« Je suis un acteur pas très cher. Je demande moins que Travolta, Chuck Norris ou Tom Cruise. Mais je cours moins vite aussi... Je suis un acteur placide. »
Studio, avril 1999
« La manipulation des élites est encore plus facile que celle des masses. »
Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil
« S'il faut tenir du compte de l'opinion du peuple pour gouverner maintenant... en dehors du peuple, tous les hommes sont contents ? »
Michel Serrault, Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ
* * *
Jean Yanne était et reste l'un de nos plus grands humoristes.
Pourchassant la connerie avec une volonté sans faille, stigmatisant les comportements stupides avec une prédilection pour les institutions, les pouvoirs publics et les hommes (et femmes) politiques.
Il ne faisait aucun cadeau et était capable des plus grands délires. Ce qui explique pourquoi il se fit si souvent « remercié » des chaînes de radio et de télévision...
À travers les meilleures répliques de ses films, des extraits d'interviews toujours grinçantes et certaines interventions radiophoniques (notamment auprès de Pierre Dac), on ici retrouve son langage fleuri, ses réparties cinglantes et son verbe pourfendeur.
Dans la tradition du Petit Audiard illustré, chaque formule est étudiée à la loupe, disséquée avec humour.
Une excellente façon de mieux connaître le style Yanne et la richesse de son vocabulaire. Une manière aussi de mieux apprécier la personnalité de ce comique qui n'avait peur de rien ni de personne et qui a tant marqué son époque.
Comme on dit à la Médecine du travail : Que la Forme soit avec toi !
Il n'y a pas si longtemps...
dans une galaxie où dérivent dangereusement des textes explicatifs en grosses lettres jaunes...
85DD, un droïde atteint du syndrome de Gilles de la Tourelle, est en possession d'un indice permettant de retrouver un vieux maïtre Jeding, Luc Leipula, rangé des lasépées et des leggings, dernier espoir pour ramener l'équilibre dans la Forme.
Et ça tombe bien dis donc, puisqu'en chemin 85DD rencontre Raie, une jeune fille capable de botter des fesses sans se fouler, par la seule puissance du scénario.
Vaguement aidés par Poe Pote et Fin, respectivement meilleur pilote et meilleur déserteur de la galaxie, Raie et 85DD vont affronter la Première Horde, une organisation fort peu inclusive, et Maître Kilo, seigneur Shit à la tête d'une armée de Stormtroufions.
Parisienne et célibataire endurcie, Rose rêve de devenir comédienne et de raconter des histoires. Malheureusement, quand on pèse trente kilos de trop, percer au cinéma n'est pas une mince affaire.
Le jour où sa meilleure amie, une rousse incendiaire à qui tout réussit, lui annonce ses fiançailles, Rose s'effondre. Elle en est convaincue, si rien ne marche dans sa vie pro et perso, c'est parce que son corps lui met des bâtons dans les roues... L'évidence s'impose alors à elle : si elle veut trouver l'amour et décrocher le rôle de ses rêves, elle doit se mettre au régime et sortir dare-dare ses baskets du placard.
Cette décision va évidemment la transformer et bouleverser sa vie... Mais pas du tout de la façon qu'elle avait imaginée !
Avec à ses côtés son fidèle carlin Chocolat, sa grand-mère hippie, des danseuses burlesques et un Anglais so charming, Rose va découvrir que le bonheur ne tient pas au chiffre qui s'affiche sur la balance.
Fils du châtelain de Salles-sur-Cérou près de Cordes, cadet sans fortune pris dans la sale guerre déclenchée par la croisade contre les albigeois qui oppose l'Église de Rome à l'Église cathare, le jeune Imbert n'a d'autre choix que d'exercer le métier de moine ou celui de soldat. Il est de toutes les rebellions et, une fois la paix signée par le comte de Toulouse, il s'emploie à escorter les bannis, Bons Hommes, Bonnes Dames, faidits et tous ceux qui fuient la terrible Inquisition.
Il se trouve à Montségur quand le sénéchal de Carcassonne, bien décidé à en finir avec les hérétiques, vient assiéger la cité Sainte. Là, il tombe éperdument amoureux de Bernarda, l'une des filles du seigneur de Lavelanet, réfugiée elle aussi sur le pog, et veut l'épouser. Hélas, le père de la jeune fille, hérétique jusqu'à l'os, ne veut rien entendre de tel. Il a le projet d'en faire une Parfaite... Mais Imbert n'est pas homme à renoncer. On ne renonce pas quand on est amoureux d'un ange !
L'histoire d'Imbert, tour à tour moine, soldat, et qui se montrera rusé pour échapper à l'Inquisition, nous entraîne dans un tourbillon d'aventures palpitantes.
Bernard Mahoux est Albigeois. Historien passionné, il fait revivre à travers ses romans les plus riches heures médiévales du Midi en exaltant magnifiquement sa civilisation prestigieuse et son esprit frondeur.