OEuvre magistrale sur les crises climatique et énergétique, les ravages de la croissance à tout prix et les points d'intersection entre l'humain et le non-humain, ce livre est la première histoire totale d'une étendue de terre et d'eau glaciales située entre l'Alaska et la Russie, qu'on appelle la Béringie. Par-là sont passées, il y a 20 000 ans, les premières personnes qui ont pénétré sur le continent américain. Sans cesse mouvante, cette région-frontière forme, dans des conditions extrêmes, un écosystème complexe au sein duquel l'être humain est loin d'occuper toute la place.
Pour nous le montrer, Bathsheba Demuth suit les gens qui traversent le détroit dans leurs bateaux en peau de morse et leurs baleinières commerciales, mais elle suit aussi les animaux, les baleines, les renards, les rennes, les corbeaux et les loups ; elle suit encore les ressources naturelles, les gisements de pétrole, d'étain et d'or ; enfin elle suit les idéologies capitaliste et communiste qui se les disputent. Tous sont liés par des flux d'énergie et ce livre, unanimement loué pour ses qualités stylistiques et sa composition audacieuse, en fait l'histoire, une histoire qui nous confirme que l'énergie que nous siphonnons, les vies que nous prenons, les terres que nous altérons nous façonnent à leur tour. Nous ne pouvons pas nous déconnecter de la nature. Telle est la voie de la survie.
Bathsheba Demuth est professeure associée d'histoire environnementale et sociale à Brown University. À dix-huit ans, elle est partie vivre dans le Yukon, au nord-ouest du Canada, où elle a appris les techniques de survie dans l'Arctique : maîtriser les chiens huskies, chasser le caribou, pister l'ours... Puis elle a étudié et vécu dans des communautés arctiques d'Eurasie et d'Amérique du Nord, explorant les interactions entre l'environnement, les animaux et les humains. Le résultat est cet ouvrage salué par les historiens comme un événement.
Pendant un an, jour après jour, David Haskell a observé un mètre carré de verdure, niché au beau milieu d'une forêt des Appalaches. Au fil des saisons, le voilà qui scrute le sol à la loupe et, patiemment, ausculte le vivant : les tritons, les mousses, les lucioles... L'espace restreint de sa contemplation, son «mandala», se révèle un monde à part entière, plein de mystères insoupçonnés.
Décrivant l'infinie ingéniosité des lois de la nature, il interroge la place de l'homme en son coeur, signant un magnifique condensé d'histoire naturelle et de méditation philosophique.
Cet ouvrage est un essai libre sur la vie et l'oeuvre d'Arne Næss, philosophe norvégien, à la fois écologiste engagé et alpiniste de renom. Au-delà de sa pensée philosophique, Næss invite chacun à découvrir son propre rapport à la nature, dans un processus d'identification - et donc d'empathie -, afin de fonder les bases nouvelles d'une écologie qu'il nomme « profonde ».
Jamais dogmatique ni extrémiste, l'oeuvre de Næss incite au contraire le lecteur à développer sa propre «écosophie », créative et tolérante, à s'inventer une vie plus écologique sans bouleverser complètement ses habitudes, voire en améliorant sa qualité de vie.
" J'ai des projets pour cent vingt ans ! "" Nous entrons dans les sociétés de la croissance immatérielle, de la connaissance, au coeur desquelles nous retrouvons le corps, l'éducation, l'intelligence et le partage. C'est ce nouveau paradigme de la complexité qui, dans les cinquante prochaines années, accompagnera une autre forme de croissance, dont le sport est l'un des modèles. Parce qu'il inaugure une nouvelle réflexion sur le corps, sur le dépassement de soi, sur la biologie humaine, sur le rapport à autrui, parce qu'il ouvre à une réflexion sur l'éthique, sur le management d'une équipe et sur le combat pour gagner, mais en adoptant des stratégies inédites. " Ce livre est une invitation à
surfer la vie en pleine conscience du déterminisme et de la liberté qui nous animent. Défenseur des écosports, d'un partage de la nature sous un mode gagnant-gagnant, Joël de Rosnay appelle à une civilisation de l'empathie, dans laquelle le sport prend toute sa place. Aux rapports de force, il privilégie ceux de flux, pour poser les bases d'un nouvel humanisme, où la compétition aura quitté son caractère guerrier et conservé ses vertus de jeu et d'émulation.
Prospectiviste réaliste, Joël de Rosnay garde un enthousiasme débordant pour l'avenir : " J'ai des projets pour cent vingt ans ! "
Qu'est devenu Benjamin Lesage quatre ans après son voyage autour du monde sans un sou en poche ? Comment a évolué sa conviction que l'argent est à l'origine de bien des maux de la Terre, à commencer par le désastre écologique qui menace ? S'est-elle dissoute, comme tant et tant de rêves, dans les contraintes que la vie nous impose ? Benjamin a-t-il cédé aux petits bonheurs de la consommation et du confort ?
Obstiné et toujours idéaliste, Benjamin n'a rien lâché, ou presque, de ses convictions. Après moult péripéties et déconvenues, accompagné de Yazmin, rencontrée (et épousée) au Mexique, puis de la petite Ada, née en 2015, il est parvenu contre vents et marées à créer le lieu où il pourrait mener la vie dont il rêve, en compagnie d'autres hommes et femmes de bonne volonté. Un lieu innovant, expérimental, végane, écologique et où l'économie du don prévaut : Eotopia.
Cultiver le potager pour se nourrir, réduire au maximum ses achats, cuisiner sur un rocket stove, un poêle écolo fait de matériaux de récup, faire sa lessive grâce à un système de pédalage qui permet de ne pas avoir recours à l'électricité, fabriquer soi-même son dentifrice, son produit vaisselle ou sa lessive, découvrez une vie en communauté mue par la conviction que c'est à plusieurs que l'on peut trouver des solutions pour un monde meilleur.
Cet ouvrage présente essentiellement l'étude du Parc national de La Réunion. Si la réforme des Parcs nationaux français a eu pour but et effet majeur d'accroitre la reconnaissance des « publics forts » au sein de leurs territoires d'élection, il convient néanmoins d'interroger en quels sens elle altère la fabrique des inégalités environnementales locales. Centrée sur La Réunion, une enquête socio-historique et politique présente son Parc national comme héritier et vecteur de trois récits territoriaux qui le précèdent et qui paramètrent son action. Déclinisme environnemental, reconnaissance de la culture créole réunionnaise et rattrapage économique sont ainsi trois récits étiologiques fondateurs. Enjoint à les conjuguer au regard de différents impératifs, le Parc national de La Réunion s'expose à des contradictions et accusations d'injustices environnementales. Dans la lignée des travaux sur les Parcs nationaux français, ce travail vise à montrer à quel point, particulièrement en contexte postcolonial, la conservation de la nature ne saurait être séparée des enjeux d'une justice environnementale décoloniale.
En Afrique comme partout ailleurs dans le monde, les plantations d'arbres sont amenées à se développer pour plusieurs raisons : lutte contre le réchauffement climatique, restauration des capacités de production et des services rendus par les forêts naturelles, valorisation des terres agroforestières, récolte plus aisée du bois et des produits forestiers non ligneux, etc. Les espèces exotiques n'offrant que des services spécifiques, il importe de redynamiser la plantation d'espèces locales. Mais une politique nationale de reboisement et/ou d'afforestation ne constituera jamais une solution idoine et efficace contre le réchauffement climatique si elle n'est pas associée à une stratégie nationale de transition écologique. C'est l'objet de ce guide, qui aborde de façon pratique les différentes étapes d'un programme sylvicole conçu dans le cadre de l'Initiative DSN (Denis Sassou N'Guesso) : récolte et gestion des semences, construction et gestion des pépinières, modalités d'installation et de conduite des plantations, etc. Enfin, le livre décrit en détail l'itinéraire sylvicole de quelques espèces d'arbres des forêts denses humides et autres nécessaires à l'afforestation, telles que proposées par le président Denis Sassou N'Guesso aux États du monde dans le cadre des efforts planétaires de lutte contre le réchauffement climatique et ses corollaires. L'ouvrage se focalise dans sa seconde partie sur la proposition d'une stratégie nationale permettant aux États d'affronter les défis de la transition verte et de réussir la mise en place ou la matérialisation d'une transition écologique dans l'optique du développement durable.
Cet ouvrage s'intéresse aux « finances climatiques » et au retrait ainsi qu'au retour de la première puissance mondiale, les États-Unis, dans la bataille contre les changements climatiques, en évaluant son impact financier pour lutter contre l'ultimatum de la nature. Un vibrant appel est lancé à tous les décideurs et acteurs mondiaux, car l'instauration de l'état d'urgence climatique nécessite l'adoption du paradigme de la crise climatique, mais aussi et surtout une pénalisation du déni du changement ou du négationnisme climatique. Que deviendra notre planète si la communauté des pollueurs continue de refuser de prendre ses responsabilités ? La plus grande menace demeure l'émission des gaz à effet de serre, qui entraînent non seulement le réchauffement du climat, mais la crise climatique plus globale. Les États pollueurs dans leurs guerres économiques ont toujours su faire les plus grands sacrifices, mais aujourd'hui, alors qu'il faut réparer, ceux-ci ne semblent pas enclins à prendre leurs entières responsabilités. La nature ne peut se défendre seule. Nous croyons que les États-Unis sauront être un leader de cette coalition des États pour sauver notre environnement. L'avenir des générations futures est en jeu. La conscience collective de l'humanité est nécessaire.