Emmanuel Faber, le patron visionnaire écarté de Danone, partage sa passion de la montagne et ses engagements pour l'avenir.
" Nous sommes au pied de la montagne. Nous avons dix ans pour ouvrir une nouvelle voie et nous y engager tous ensemble. "
Passée sa brutale éviction de Danone, Emmanuel Faber se pose dans un refuge des Alpes. Il raconte comment la montagne et l'escalade ont dessiné son itinéraire : l'orage en Oisans dans l'enfance, les falaises du Vercors à l'adolescence, seul dans la tempête une nuit d'hiver à ski, en collectif pour l'ouverture d'une nouvelle voie sur le granite corse. Il partage son expérience hors du commun de patron activiste et livre sa vision des enjeux d'aujourd'hui et demain.
Un appel vibrant à la prise de conscience et à l'action.
Jean-Philippe Lefief, traducteur du best-seller Born to run, a puisé dans son expérience de trailer et de journaliste érudit pour relier dans un même récit ces histoires venues du passé où l'endurance dépasse les bornes.
Qui est le premier " trailer " ? Peut-être Philipidès, qu'on présente comme le père du marathon : non seulement il n'est pas mort à l'arrivée, mais il a sans doute couru 200 kilomètres de plus que les 42 réglementaires. Peut-être Malcolm III, roi d'Ecosse qui organisa une course d'endurance dans les Highlands au XIe siècle. Peut-être un bushman épuisant l'antilope à la course, un Tarahumara inconnu, un " pedestrian " britannique avalant les milles jusqu'à épuisement...
Jean-Philippe Lefief, traducteur du best-seller
Born to run, a puisé dans son expérience de trailer et de journaliste érudit pour relier dans un même récit ces histoires venues du passé où l'endurance dépasse les bornes. Et les faire rimer avec ses propres sensations de triple finisher de l'UTMB.
Le 10 mai 1996, le Toit du monde fut le théâtre d'une véritable hécatombe. En route vers le sommet, quatre expéditions furent prises dans une violente tempête. En vingt-quatre heures, huit alpinistes, dont deux guides réputés, trouvèrent la mort. Envoyé spécial du magazine américain Outside, Jon Krakauer fait partie des survivants. Tragédie à l'Everest, son récit de ce drame, est un livre lucide et courageux qui passionnera tous les amoureux de récits d'aventures vécues, amateurs de montagne ou non, comme il a fasciné des millions de lecteurs américains. Un classique du genre.
Équilibre, résistance, force et maîtrise de soi, l'escalade est un sport complet et envoûtant. Au plaisir de l'expression corporelle s'ajoutent celui du toucher sensuel des différents grains de la roche, et le privilège d'évoluer en pleine nature.Découvrez les différentes pratiques de l'escalade libre : le bloc, la falaise et la grande voie sportive. Au programme, les gestes et les manoeuvres indispensables pour débuter, sans oublier l'acquisition du bagage technique pour grimper en tête, assurer votre progression, et maîtriser votre sécurité comme celle de la cordée.Il s'agit également de pousser votre potentiel en travaillant des voies plus dures pour accroître votre plaisir et accéder à de nouvelles sensations.
Le plus célèbre alpiniste du moment revient sur une période charnière de sa vie, au cours de laquelle il a réussi l'un des plus grands exploits de l'histoire de l'alpinisme.
On ne présente plus l'alpiniste Ueli Steck, surnommée la "Swiss Machine", l'homme le plus rapide des pentes raides qui détient nombres de records d'ascensions sur les parois les plus difficiles de la planète. Dans ce livre, son plus intime, il revient sur l'ascension de la face sud de l'Annapurna (8091 m) par une voie directe et extrêmement difficile, en solitaire et dans le temps record de 28 heures.
Pour la première fois, il s'exprime sur cet exploit qui a été remis en cause et a déclenché une importante polémique dans le monde de l'alpinisme, parce quelle a été effectuée de nuit, sans aucune preuve, et qu'elle repousse les limites de l'alpinisme extrême en très haute altitude. Ce témoignage, d'une grande sincérité, n'occulte pas la remise en question profonde qui a succédé à l'exploit. Au retour de l'Annapurna, Ueli Steck a en effet pris conscience que cette performance serait pour lui indépassable et qu'il était désormais nécessaire d'imaginer un nouveau parcours, une autre vie...
L'alpinisme, plus qu'une activité sportive, un mode d'expression sans cesse renouvelé. Et ce n'est pas fini !« Art de gravir les montagnes », selon la définition ancienne du Larousse, l'alpinisme aurait pu trouver son point final en 1953, quand le sommet de l'Everest a été atteint. Lucien Devies, alors « patron » de l'alpinisme français, ne s'est-il pas interrogé : « Pour les alpinistes, le temps du monde fini commence ». Belle formule, qui sera reprise plusieurs fois, sous d'autres formes, par d'autres observateurs un peu trop pressés d'annoncer la mort de l'activité.Les alpinistes, à chaque fois, ont, par leurs réalisations et leur inventivité, opposé un démenti formel à ces prophètes. Ils n'ont jamais cessé d'aller plus vite, de faire plus dur, plus beau, à la recherche de nouveaux défis et de nouveaux plaisirs. Aujourd'hui, on ouvre des voies extrêmes sur les géants de la Terre, à deux, avec pour seul viatique ce qu'un sac à dos peut contenir. On escalade les plus grandes parois en escalade libre, transposant à haute altitude ou dans les climats polaires les difficultés jusque-là réservées aux spécialistes des courtes falaises ensoleillées d'Espagne ou du sud de la France... Mais les auteurs de ces ascensions, s'ils se préparent avec soin, ne se prennent guère au sérieux. Ils savent que leur alpinisme n'est qu'un jeu, qu'ils mènent entre humour et poésie.Quels sont les hauts faits de ces 40 dernières années, quelles sont les évolutions techniques, éthiques et mentales qui ont mené les nouveaux alpinistes à ce haut niveau de conscience et de réalisation ? Ce livre, qui met en scène les plus emblématiques et les plus attachants des acteurs de cette révolution silencieuse, tente d'explorer les différents domaines d'un alpinisme sans cesse renouvelé.
Pour la première fois traduit en français. Ueli Steck est un phénomène. Sa conception originale de la pratique de la montagne, fondée sur la progression, la performance sportive, l'a propulsé au rang de "grimpeur le plus rapide du monde". L'Eiger en 2 heures 47 minutes. Une face nord qui avait été réalisée, en 1938, en 4 jours...
Sept heures qui ont changé ma vie.
Ueli Steck est un alpiniste hors norme.
Sa réalisation la plus spectaculaire jusqu'à aujourd'hui, la trilogie express des trois grandes faces nord classiques : c'est-à-dire l'Eiger, les Grandes Jorasses et le Cervin.
Où réside l'attrait de cette rapidité dans les parcours glaciaires et rocheux ? Qu'est-ce qui pousse le jeune grimpeur suisse à continuer à développer cette entreprise audacieuse ?
Dans ses récits saisissants et ses conversations personnelles avec les alpinistes légendaires, Walter Bonatti, Reinhold Messner et Christophe Profit,
Ueli Steck nous ouvre le monde fascinant de ses exploits exceptionnels.
Ueli Steck, disparu en montagne en 2017, lève dans cet ouvrage le voile sur ses exploits.
Extrait
CHAMOIS CLANDESTINS
C’était au cours d’une jolie traversée estivale du versant est du massif du Mont Blanc avec mon vieux copain d’armée, le Normand Didier Flieg, heureux retraité de la SNCF. L’Aiguille du Tour traversée sous la pluie, nous retrouvons le réconfort de la confortable cabane helvète de Trient.
Le lendemain, le départ matinal nous enchante dès le passage de la Fenêtre de Saleinaz. Dans la descente du versant ensoleillé, j’aperçois trois chamois venus du col de la Grande Lui, qui déambulent promptement sous la face nord de la massive Aiguille d’Argentière. Parfois ils stoppent leur course, observent, puis poursuivent vers le col du Chardonnet déjà bien déneigé.
Cachés dans la combe, je les revois bientôt, et je me dis qu’ils se dirigent vers la Fenêtre du Tour, assez accessible. Un peu plus haut, je distingue cette fois le plus gros, sans doute le père, qui retourne vers la Grande Lui. Je me demande où sont passés les deux jeunes puisque je ne les vois pas traverser au-dessus de nous vers la pente de la Fenêtre du Tour.
Quelle est bientôt notre surprise de les apercevoir à nouveau, tentant de franchir la rimaye sous la brèche frontalière du col du Chardonnet. La pente de cette brèche est plus abrupte que l’étroit couloir du col, mais il y reste davantage de neige. Nos deux jeunes compères s’y engagent, d’abord par une succession de dalles puis, se faufilant d’une minuscule vire à une quelconque rocaille, parviennent en véritables bonds à escalader la face. Stupéfaits par leur agilité, nous admirons la prouesse. Je connais bien cette pente que j’emprunte souvent en hiver pour éviter le « bouchon » des randonneurs malhabiles en cordes et crampons dans la descente du col. C’est une pente raide qui frise les 50° sur une centaine de mètres.
À notre tour nous parvenons au col au terme de deux grandes longueurs de corde. Nous y retrouvons nos deux échappés. En fait ils ont rejoint deux autres chamois déjà en France. Sont-ils de la même famille ? Le groupe de quatre ainsi reconstitué essaie en vain de monter par l’ancienne voie normale du versant nord-ouest de l’Aiguille d’Argentière. Avec Didier nous redescendons sur le versant encore à l’ombre. Les quatre jeunes chamois n’ayant pu franchir la rimaye du haut, ils reviennent en contournant les faces rocheuses de l’arête Charlet-Straton. Peut-être ont-ils été effrayés par notre présence ? À moins que ce soit par jeu ? Toujours est-il qu’ils commencent à traverser très haut dans les dalles sombres.
Bientôt, à notre émerveillement, ils bondissent d’une plaque de granit à une autre. Chacun s’immobilise pour nous observer, puis en folles cabrioles et glissades sur la neige encore dure, ils dévalent la pente au-dessous de nous. Alors nous imaginons que leur passage clandestin en France a été décidé et guidé par le père, encore en Suisse, pour trouver un territoire plus propice dans les versants verdoyants en rive droite du glacier d’Argentière.
Que nenni, ils se décident à remonter le glacier ! Par quel col pourront-ils revenir en Suisse au terme de leur escapade ? Ni les cols du Tour Noir ou d’Argentière ne présentent de passage facile. Alors quel instinct leur permettra-t-il de retrouver une bonne herbe appétissante ?
Durant toute notre marche, nous avons le loisir de penser à cette famille où le père ouvre la route à sa progéniture, guide ses jeunes vers le passage, mais retourne s’occuper du reste de sa troupe, leur laissant libre cours à l’aventure et la découverte.
Nous avons eu l’impression d’assister à une sorte de passage discret mais organisé de clandestins. Pour nous les hommes, il existe dans nos montagnes des limites, des frontières. Pour eux, heureusement, rien de tel : la montagne entière leur est offerte, ils s’y épanouissent grâce à leur flair, leur instinct, leur « bon sens » qui leur permet de survivre. Leur seul souci étant de trouver à manger, boire et peut-être bien de s’amuser aussi !
En poursuivant notre périple jusqu’au sympathique refuge d’Argentière, nous restons sous le charme de cette démonstration. Les chamois sont chez eux dans cet univers de glace et de roc. Je pense à toutes les occasions qui m’ont été données auparavant de les observer dans certaines situations incroyables.
Ainsi en ce printemps 2000, où nous accédions à ski au sommet de l’Aiguille d’Argentière par le raide glacier du Milieu, nous restâmes stupéfaits de nous être fait précéder par l’un de ces chamois téméraires. Dans la descente abrupte du couloir Barbey en versant suisse, il nous avait suffi de suivre les traces de la biquette qui nous avait devancés. Même avec les skis nous étions plus lents, sauf peut-être dans les derniers virages de la face. Parfois on envie leur dextérité, leur sens du terrain. Et finalement on prend aussi exemple sur leur prudence...
Le jeune Siffredi dévale le mont Blanc par ses faces nord. À 23 ans, il s'envole vers le couloir Norton de l'Everest qu'il est le premier à descendre en surf. Il tentera l'impossible Hornbein. Son talent, son charme, sa trace ne s'effaceront pas.
Né au pied du mont Blanc, le jeune Siffredi le dévale très vite, par ses faces nord. À 23 ans, il s'envole vers le couloir Norton de l'Everest qu'il est le premier à descendre en surf. Mais il veut y trouver une ligne plus belle...
Il a la fièvre, et le lecteur des fourmis dans les jambes. Cet enfant terrible, devenu alpiniste et himalayiste, juste "pour le plaisir de descendre" a défié la gravité de la physique et le sérieux des hommes avec grâce.
Le 29 mai 1953, pour la première fois dans l'histoire des hommes, l'alpiniste Edmund Hillary et le sherpa Tenzig Norgay atteignent le sommet de l'Everest. Cette victoire, les deux héros la partagent avec les membres de l'expédition britannique à laquelle ils sont associés.
John Hunt, alpiniste chevronné et militaire anglais, dirigeait cette expédition victorieuse. Dans Victoire sur l'Everest, il relate avec brio et talent les préparatifs et les détails de l'ascension audacieuse, dangereuse et exaltante qui mena son équipe vers le sommet.
Cet ouvrage de référence, rédigé dans un style riche et vivant, est un magnifique récit d'aventure humaine et sportive.
Une biographie fournie du célèbre skieur américain hors du commun !
Il est des grands sportifs dont l'aura dépasse de loin le cadre de leur discipline. Des champions qui ont ébloui par leur talent, leur palmarès et leur caractère hors normes.
Bode Miller est l'un d'eux.
Ce fantasque skieur américain aura tout gagné au cours d'une carrière fulgurante : 6 médailles aux Jeux Olympiques, 5 médailles aux Championnats du Monde et 33 victoires en Coupe du Monde !
Mais c'est aussi par son audace, son style peu académique, sa technique instinctive, artistique, et sa passion de la vitesse qu'il enchantera les fans de ski du monde entier. Une personnalité attachante, entière, romanesque.
Ce livre est non seulement la première biographie consacrée à ce champion exceptionnel, il raconte aussi le monde peu connu du ski de haut niveau, nous entraînant à folle allure et au mépris du danger dans les descentes mythiques du Cirque Blanc.
Un récit à couper le souffle, une ode à la liberté, à la recherche de la ligne de pente la plus parfaite.
EXTRAIT
Depuis toujours, la vie de Bode est dominée par un fort instinct de liberté. Sans cesse, il le répète.
- J'ai eu la chance de pouvoir penser par moi-même. Il est essentiel de laisser les enfants utiliser leur imagination, don le plus précieux de la nature humaine. C'est un privilège d'avoir des parents qui vous laissent la cultiver le plus longtemps possible. L'école, elle ronge chaque jour la créativité. La différence qu'il y avait entre les autres garçons de dix ans et moi était que je pouvais exprimer toute ma folie, parcourir les frontières entre la fantaisie et la réalité, et bien souvent sauter la clôture qui les séparait. Cette différence existe encore probablement avec la plupart des adultes.
Cette ambition nourrit un anticonformisme troublant le règne des fédérations organisatrices de la Coupe du Monde, qui campent sur des principes solides et des règles inébranlables. À force de ne pas fonctionner comme les autres coureurs, Bode intrigue. « Il est différent de tous les autres » explique l'entraîneur de l'équipe de ski des États-Unis, Phil McNichol, qui rit souvent du manque de discipline de son champion. Bode délaisse les nombreuses réunions avec l'équipe, il ignore les rituels avant les départs. McNichol est l'un des rares à accepter que cet individualisme fasse partie intégrante de son génie.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Née dans les Alpes en 1985, Virginie Troussier fait ses premiers virages à l'Alpe du Grand Serre avant de pratiquer le ski en compétition et de l'enseigner à Saint François Longchamp. Elle est aujourd'hui romancière et journaliste pour Montagnes Magazine, Alpes Magazine et Voile Magazine. Établie entre Paris et La Rochelle, elle anime et produit l'émission littéraire Dans les marges sur RCF. Son dernier roman s'intitule Pendant que les champs brûlent (Éditions La Découvrance, 2017).
Pendant un an, Marianne et Olaf ont fait le tour du monde à vélo et à pied. Ils ont escaladé des montagnes et vécu en Amérique du Sud, en Asie, en Afrique et en Europe.
Ce soir-là, Olaf et Marianne n'ont pas osé se déshabiller. Tout le village s'était rassemblé autour de leur paillasse, en silence, même les vieux qu'on avait levés pour l'événement, tous étaient là, pour assister à leur coucher. C'était en Éthiopie où l'on doit veiller sur le sommeil des visiteurs. En Inde, ils ont dormi dans des cabanes perchées dans les cocotiers ; en Amérique, sous les étoiles pour mieux entendre hurler les loups ; au Népal, avec des femmes qui semblaient les attendre...
Pendant un an et demi, Olaf et Marianne ont fait le tour du monde à vélo, moyen de transport idéal pour entendre battre le coeur des hommes et à pieds, pour escalader les montagnes et voir la vie d'en haut.
Ils nous rapportent le vrai sens du mot "voyage" : des gens, des grands chemins, des odeurs : la photographie fraîche et joyeuse, loin des clichés, d'un "monde peuplé de toutes sortes de salopards". Et surtout, une idée qui prend forme à chaque coup de pédale : "celui qui va pieds nus ne va pas forcément mal".
Après
Un an de cabane, Olaf Candau continue l'exploration minutieuse de ses rêves d'enfant : cette fois, ce n'est plus le tour de lui-même qu'il entreprend, mais celui du monde, à vélo (20 000 km) et l'escalade de quelques sommets au passage, dont un 8000, le Cho Oyu.
Ancien fondeur de compétition, il entraîne sa femme Marianne, danseuse de formation, dans cette aventure qui est, en plus d'un voyage, et avec la même simplicité communicative qui a fait le succès de son premier livre, une très jolie histoire d'amour.
Dans les années 1970 et 1980, aux heures les plus sombres du communisme, la Pologne a vu éclore une génération d'alpinistes exceptionnels. Sans espoir d'un avenir décent et assoiffés de liberté, ces grimpeurs téméraires ont réussi, à force d'obstination et d'ingéniosité, à parcourir le monde à la recherche des ascensions les plus extrêmes. Mais c'est surtout en Asie et en Himalaya qu'ils marquèrent l'histoire de l'alpinisme en réalisant des exploits auparavant inimaginables.
Des villes grises de la Pologne communiste aux cimes étincelantes de l'Himalaya, voici l'histoire magnifique et dramatique de ces hommes partis en quête de leur liberté dans les plus hautes altitudes. Un formidable récit d'aventures à ranger parmi les classiques de la littérature de montagne.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE :
Ce livre a remporté quatre prix :
- Grand Prix 2014 du Salon du Livre de Montagne de Passy
- Prix Boardman Tasker 2011 (Royaume-Uni)
- Prix Banff Mountain Festival 2011 (Canada)
- Prix American Alpine Club 2012 (USA)
"Voici le livre qu'on attendait depuis un quart de siècle sur les himalayistes polonais au temps des Soviets. Un livre majeur! - Montagnes Magazine
À PROPOS DE L'AUTEUR :
Bernadette McDonald est la fondatrice du Festival du film de montagne de Banff (Canada) et l'auteur de nombreux livres de montagne, dont une biographie de la célèbre Elizabeth Hawley (2005) et de Tomaz Humar (2008).
« Il est encore temps de fuir si vous préférez la mer. »
Dans ce livre-hymne à la montagne, à sa montagne, Frison-Roche nous invite à le suivre dans sa randonnée autour du mont Blanc et nous introduit à la familiarité des gens de ses sept vallées.
Dédié à la vallée de Chamonix, ce texte désormais classique exprime toute la passion exigeante de l'homme et de l'alpiniste pour les montagnes de sa jeunesse et ceux qui sont pour lui, au-delà des frontières, les « gens du mont Blanc ».
À l'origine du fameux tour du Mont-Blanc, cet ouvrage a guidé, depuis sa parution en 1958, des milliers de randonneurs sur ce magnifique parcours qui traverse trois pays : la France, l'Italie et la Suisse.
Nathalie Lamoureux, journaliste et auteur qui a déjà conquis ses lecteurs avec Courir de plaisir, s'intéresse maintenant à ceux que l'Everest fascine. Comme toujours, elle mouille sa chemise et se lance à l'assaut du géant de la planète...
L'Everest déchaîne les passions. La montagne fascine et agace, surtout ceux qui n'y sont jamais allés. Les grincheux disent que c'est Disneyland sur une poubelle et un cimetière, les autres veulent leur part de rêve d'altitude et de prestige.
Pour Nathalie Lamoureux, l'Everest n'était ni un Graal, ni un désir enfoui. Son ascension est pourtant devenue une obsession, ce vers quoi ont tendu tous ses efforts pendant cinq ans.
Cinq ans d'exploration intérieure pendant lesquels elle flirte aux lisières de l'humain et de sa finitude. Elle a mis la barre très haut. Pour elle et pour la science. Pour apprendre, comprendre, apprécier ses propres capacités, sans a priori.
Son livre raconte son cheminement, les sacrifices, les métamorphoses du corps. C'est aussi une enquête sur ce monde à part... Et la place d'une femme dans un monde d'hommes ! Elle découvrira le monde fascinant des expéditions, avec ses drames, ses moments de joie et ses hurluberlus.
Et là-haut, dans l'air létal de la zone mortelle, elle trouvera ce qu'elle n'était pas venue chercher...
Une touchante galerie de personnalités du monde de la culture qui dévoilent leur versant secret... du côté des montagnes. Où l'on découvre des passions pour l'alpinisme, le grand ski ou simplement la contemplation des cimes.
Vous les connaissez tous ou presque. Ils squattent les pages culture des quotidiens et des hebdos.
Vous les avez vus au cinéma ou à la télé, vous les avez écoutés, lus, commentés. Souvent admirés, parfois discutés. Écrivain, cinéaste, chanteur, scientifique, musicien, philosophe, chercheur, ils ont pour nom Beineix, Carrère, Serre, Klein, Tesson, Bruckner, Richard, Grangé, Longo, Manoukian, Mazeaud, Loizeau, Vanier, Annaud. Ces célébrités ont toutes en commun d'avoir un jour chaussé une paire de croquenots ou de s'être attaché une corde autour du ventre pour aller en montagne.
Chacune à sa façon : en conquérant épique, en promeneur musard, en casse-cou, à fond de train, en philosophe encordé, en esthète, etc. Ils se sont confiés à Fabrice Lardreau qui a nommé son livre
Cimes intérieures. Bien vu : des divers sentiments et émotions que ces personnalités ont éprouvés en montagne, l'humilité l'emporte sur tous les autres. Une bonne base pour s'élever.
Plus de 400 descentes à ski dans les massifs du Mont Blanc et des Aiguilles Rouges !
Le majestueux Mont Blanc figure parmi les plus grands sanctuaires mondiaux du ski. Il offre une fois l'hiver venu un éventail unique de pentes de rêve. Anselme Baud, guide de montagne et précurseur du ski extrême, nous invite à découvrir ce fabuleux terrain de jeu.
De l'amateur de belles pentes au freerider extrême, les passionnés de grand ski trouveront dans ce guide toutes les informations nécessaires pour tracer des lignes parfaites !
Des classiques en ski de rando aux pentes les plus extrêmes, ce topo réunit la description précise et complète de plus de 400 descentes, pour un maximum de sensations !
EXTRAIT
Si le but et l'intérêt du ski hors-piste ou de randonnée est de chercher l'éloignement et de goûter aux délices de la découverte, il est des cas où il devient opportun ou prudent de suivre certaines traces faites par d'authentiques professionnels ou de fins pratiquants. Copier le bon choix devient utile et formateur. Même si le guide se sent un peu trop suivi, il pourra de temps à autre être fier d'avoir aidé, voire protégé certains adeptes. Veiller cependant à garder ses distances et à ne pas déclencher une avalanche au-dessus de lui et de ses clients?!...
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Dans son genre, voici une bible. - Alpinisme & Randonnée
Plus qu'un topo-guide, le dernier ouvrage d'Anselme Baud est un vrai beau livre, agréable à lire, pleins de renseignements et d'idées. - Vertical
Anselme Baud vient-il de sortir la Bible du ski de montagne dans les massifs du Mont Blanc et des Aiguilles Rouges ? - Montagnes Magazine
C'est le topo de ski qui manquait dans nos bibliothèques. - Bulletin des Guides
Une pépite. Un guide complet, pratique et documenté. Petit conseil d'ami : ne sortez pas sans lui. - Ski Français
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né à Morzine en 1948, Anselme Baud a marqué l'histoire du ski de pente raide dans les Alpes. Guide de haute montagne en 1973, il est l'auteur d'un nombre impressionnant de premières descentes extrêmes dans les Alpes, les Andes, en Antarctique ou encore en Himalaya. Professeur à l'ENSA, il a encadré pendant plusieurs années la formation des guides de montagne en Bolivie et au Népal.
On connaît Robert Flematti pour ses grandes ascensions hivernales. On connaissait moins son incroyable destinée, celle qui conduisit en France le petit Italien à travers les Alpes, bravant les montagnes en tenant la main de sa maman.
Ce Rital des Pyrénées, devenu guide à Chamonix, enchaîne les premières et les blagues avec la même désinvolture.
Il a couru la montagne, traqué les chamois, escaladé les rochers, grimpé comme un chat, empoché des premières sur toutes les montagnes du monde, et savouré surtout le
farniente après l'effort.
Aucun drame ne viendra assombrir ce récit tout empreint de délicatesse, d'émotion et d'humour. Stéphanie Bodet sait aussi aiguiser sa plume lorsqu'il s'agit d'évoquer les tensions et les dangers qui menacent la petite troupe de grimpeurs.
L'incroyable ascension d'un mur de presque 1 000 mètres sous les embruns de la plus haute chute d'eau de la planète. Une aventure hors norme vécue par une poignée de grimpeurs peu enclins au vertige. Pourtant, aucun drame ne viendra assombrir ce récit tout empreint de délicatesse, d'émotion et d'humour.
Stéphanie Bodet sait aussi aiguiser sa plume lorsqu'il s'agit d'évoquer les tensions et les dangers qui menacent la petite troupe de grimpeurs.
Certains livres enchantent les lecteurs et consacrent leurs auteurs, celui-ci est l'un d'eux.
Ode à l'alpinisme, Montagne pour un homme nu est le récit franc et passionné d'un sportif que rien ne destinait à devenir le premier Français à gravir l'Everest. Au fil de cette autobiographie, Pierre Mazeaud communique sa passion de la montagne, lui qui, en dépit de ses nombreux exploits, resta toujours un « alpiniste du dimanche ». Juriste et père de famille la semaine, il ne manque aucune occasion de rejoindre ses amis alpinistes - Bonatti, Bérardini, Paragot, Desmaison, Cassin, Terray - pour des premières toujours plus saisissantes. Du Saussois aux Dolomites, du Hoggar à l'Himalaya, Pierre Mazeaud relate ses plus beaux exploits mais aussi son plus grand drame, la tragédie du pilier du Frêney, dans le massif du Mont-Blanc, dont il réchappera miraculeusement en compagnie de son ami Walter Bonatti. Écrit au lendemain de sa première tentative d'ascension de l'Everest, ce texte intime nous éclaire sur le parcours d'un homme qui ignore encore qu'il deviendra un héros.
Voici à peine un siècle, on trouvait encore indécent de voir une femme en tenue de ski. En 1974, une expédition féminine atteint pour la première fois un sommet de plus de 8 000 mètres. Trente-cinq ans plus tard, parmi les vingt-deux alpinistes parvenus au sommet des quatorze plus de 8 000, se trouvent deux femmes. Comme dans de nombreux domaines, le XXe siècle a donc été déterminant pour ouvrir au deuxième sexe les portes de l'alpinisme. Quelles ont été les pionnières en la matière ? Et à quel prix ? Reinhold Messner brosse le portrait de ces femmes d'exception : Hettie Dyhrenfurth, qui conserva longtemps le record d'altitude pour une femme, Junko Tabei, surnommée « Madame Everest », ou, plus récemment, l'Espagnole Edurne Pasaban, l'Italienne Nives Meroi, l'Allemande Gerlinde Kaltenbrunner, sans oublier bien sûr la Française Catherine Destivelle...
Miss Isabella Straton n'avait pas froid aux yeux, mais il lui est arrivé d'avoir froid aux mains. En particulier ce 31 janvier 1876, journée claire et ventée sur les pentes du mont Blanc...
Sous le titre qu'il a choisi pour raconter les amours et les aventures d'une riche Anglaise et de son guide paysan d'Argentière,
Amours scandaleuses au mont Blanc, Marcel Pérès a ajouté : "Un vrai roman des neiges". Tellement vraie et tellement romanesque, cette "union impossible", que Roger Frison-Roche, qui avait écrit la "nécro" de Jean Charlet en 1925 pour le
Savoyard de Paris, s'en est inspiré pour écrire
La grande crevasse.
Marcel Pérès, lui, est tombé amoureux de la vallée de Chamonix et s'est passionné pour les cordées franco-anglaises qui ont marqué l'âge d'or de l'alpinisme.
Après Michel Croz et Edward Whymper, solides athlètes de l'alpe déjà célébrés dans
La cordée royale, Marcel Pérès a craqué pour ce couple d'amoureux, pour le fin et délicat "Petit Jean" et pour Isabella Straton, femme libre et fière qui a joué son bonheur contre le regard des autres.
Et qui a gagné.
Les coulisses de la victoire sur l'Everest racontées pour la première fois à l'appui d'archives inédites.
29 mai 1953. Edmund Hillary et Tenzing Norgay sont les premiers hommes à fouler le sommet de l'Everest, la plus haute montagne au monde. 60 ans plus tard, voici le premier récit complet sur cet exploit historique, fruit de recherches approfondies de l'auteur, qui a eu accès à de nombreuses archives inédites et passionnantes dont celles de membres de l'expédition, du gouvernement britannique ou de la prestigieuse Royal Geographical Society. Et d'apprendre qu'une expédition qui est entrée dans les manuels d'histoire comme un modèle d'organisation fut secouée de nombreuses crises, sur la montagne mais aussi en dehors. Pressions politiques, enjeux diplomatiques, guerre médiatique, ambitions personnelles, controverses étouffées : l'expédition de 1953 est non seulement une histoire humaine de courage et d'aventure, mais un condensé des intérêts et luttes d'un monde effervescent en cette année du couronnement de la reine Elizabeth II. Mick Conefrey éclaire d'une lumière inédite le courage, l'imagination et le talent hors normes dont ont dû faire preuve chaque membre de l'expédition pour aboutir au succès. Un récit palpitant, fourmillant d'anecdotes et d'informations, répondant à de nombreuses questions, dont la célèbre "qui de Hillary ou de Tenzing a foulé le premier le sommet ?".
Le premier récit complet de cet exploit historique !
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Un régal ! Un récit humain, drôle et méticuleusement recherché. - The Independent
Fascinant et poignant. La référence définitive sur cette téméraire ascension. - Daily Mail
J'ai souvent été ému au cours de ma lecture. Cette histoire est celle du courage et, malheureusement, d'un monde aujourd'hui disparu. - The Guardian
À PROPOS DE L'AUTEUR
Mick Conefrey habite à Oxford, en Angleterre. Il est l'auteur de nombreux livres et documentaires d'aventure et de montagne, dont plusieurs en collaboration avec la BBC.
"Les 8000, c'est comme les cacahuètes, on ne devrait jamais commencer", s'amusait à dire Erhard Loretan.
Lorsqu'il l'a rencontré, en 1995, Charlie Buffet a vite décelé dans ce petit homme d'1,65 mètre, la classe d'un grand. Erhard Loretan rentrait du Népal, il venait de terminer son quatorzième 8000, le Kangchenjunga, comme une plume, avec pour tout bagage des barres de chocolat, une fiasque de sirop d'abricotine. Un sac léger, pour un aller-retour fulgurant. Loretan est un artiste, minimaliste. Dès l'enfance, il aiguise ses crampons sur les faces nord et entre à 15 ans dans le sérail, à Chamonix où le jeu consiste à répéter en plus vite ce qu'ont fait ses illustres prédécesseurs.
Il connaît son 7e degré de Messner sur le bout des doigts, dévore les grands classiques dont Rébuffat et Bonatti, sort major de sa promotion de guide à 21 ans, enchaîne les solos et rend hommage à Hermann Buhl en choisissant le Nanga Parbat, son premier 8 000.
" Les 8 000, c'est comme les cacahuètes, on ne devrait jamais commencer ", dira-t-il dans un grand rire. C'est que le géant suisse est un taiseux. Il n'aime pas s'épancher. Il fait de la montagne pour le plaisir et grâce à sa capacité à accepter la souffrance. Elle sera mise à rude épreuve en 2001. Son petit garçon meurt, victime du " syndrome du bébé secoué ".
" Trois petits coups, fermes et forts ", dira le juge mais seulement trois petits coups pour lesquels Erhard sera condamné.
Charlie Buffet ne le verra plus.
En tout cas, sa biographie dessine l'image d'un homme lumineux.